Je relisais, dans l’optique d’un voyage prochain, Je cherche l’Italie. J’en attendais des adresses à visiter ; un guide de voyage littéraire et poétique (si tant est que les deux soient dissociables chez Yannick Haenel). J’y ai trouvé ces adresses, ce bien plus qu’un guide de voyage. J’y ai retrouvé le bonheur de frayer, le temps de quelques pages, avec Yannick Haenel. Le lecteur n’est pas (ou pas seulement) plongé dans une ville, Florence, ou un pays, mais une pensée (celle de Yannick Haenel) et un système de pensée (l’Italie comme représentation / cristallisation du monde).
Ceux qui aiment Yannick Haenel aiment le relire : chaque texte « ancien » porte en lui Lire la suite
Ma première question n’est pas originale, mais elle est indispensable : pourquoi Nathalie Sarraute et pourquoi « la peau » ? 
Écrire sur l’adolescence, moment charnière de l’existence s’il en est, n’est pas un exercice facile. La première question à se poser est sans doute : « comment ? » Faut-il recourir au narrateur extérieur, qui permet un détachement tant sur le fond que sur la forme ? Ou peut-on se risquer à la première personne, au « je » toujours mouvant, incertain, indéfinissable et 
Hubert Camus 